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Hommages à Jean-Pierre Zerba, quelques mots de journalistes…

La disparition de Jean-Pierre Zerba a beaucoup ému le monde de l’assurance, comme en témoignent les nombreuses réactions d’amis et de personnalités du secteur depuis jeudi. L’ANJA, dont Jean-Pierre était administrateur depuis sa création, a été particulièrement touchée. Quelques uns des journalistes qui l’ont bien connu lui rendent hommage.

 

Jean-Pierre, ta gentillesse et ta bienveillance tranchaient dans notre milieu de journalistes habitués à avoir la flèche facile et la dent dure. Nous regretterons ton humanité et la rectitude que tu portais à tous les événements que tu organisais et dont tu avais fait ta marque de fabrique. Et ton absence se fait d’ailleurs déjà sentir, comme l’atteste la disparition du prix de l’assureur de l’année que, depuis de nombreuses années, tu souhaitais voir décerné par un cénacle de rédactrices spécialisées. Merci pour tout Jean-Pierre !
Valérie Devillechabrolle
Rédactrice en chef de Protection Sociale Informations


Pour moi et pour tous les journalistes de l’assurance, Jean-Pierre était une personnalité incontournable ; sa bonhomie, son charisme, son entregent et sa très grande connaissance de l’assurance vont tellement nous manquer.
Incontournable et unique, Jean-Pierre laisse un grand vide que personne jamais ne pourra combler.
Stéphane Tufféry 
Rédacteur en chef de La Tribune de l’assurance


Par son écoute, sa gentillesse et sa patience, Jean-Pierre a été un formidable soutien et un indispensable guide dans un secteur dont il connnaissait les moindres rouages et les personnalités qui la composent. Au-dela de l’immense tristesse de sa disparition, le monde de l’assurance perd une de ses figures les plus bienveillantes. Mes pensées vont à sa famille et à ses proches.
Thierry Gouby
Journaliste à La Tribune de l’assurance


Nous étions à Nice pour Riviera et je devais me rendre au cocktail officiel des RVS à Monaco. J’étais à pied et Jean-Pierre m’avait gentiment proposé de m’emmener, puisqu’il se rendait lui aussi à cet événement. Dans les derniers lacets pour descendre sur Monaco, il m’avait alors confié qu’il n’avais jamais passé son permis de conduire, qu’il l’avait eu directement. Alors que je n’avais pas fait attention à sa conduite, je suis tout à coup devenu plus concentré…
Aussi : Quand il relançait son prix de l’assureur de l’année, avec un jury composé uniquement de femmes journalistes, il m’avait dit : « recrute une femme pour que je puisse la mettre dans mon jury ! Sinon, je te propose deux ou trois noms et tu me dis si je peux les présenter comme News Assurances Pro ».
Un souvenir ? « Comment ça va les jeunes ». Il nous a toujours accueilli comme ça, sans condescendance ni arrière pensée.
Benoit Martin
Rédacteur en chef de La Lettre de l’Assurance


Un peu mon parrain de coeur dans la profession de l’assurance. Le monsieur capable de me donner son billet d’avion Nice-Paris au retour d’un Réavie, avec Air France en grève (déjà!), parce que j’avais des enfants en bas âge. Et si ce n’était que ça !
Sur LinkedIn quelqu’un a rappelé le tic de langage de notre Jean-Pierre : « Non mais, tu vois ce que je veux dire ?». Je le revois très bien me dire cela et je souris bêtement.
Si je ne devais retenir qu’un seul mot, ce serait celui qu’a utilisé Claire Dorland Claudel pour qualifier Jean-Pierre : Gentleman ! Un authentique Gentleman !
C’est sûr, il va me/nous manquer !
Mireille Weinberg
Journaliste à l’Opinion


Jean-Pierre m’a immédiatement marquée par sa bienveillance, sa spontanéité et sa capacité à établir des liens avec nous tous et entre nous qui faisons partie du monde de l’assurance. Par deux fois, j’ai eu le privilège de participer au Jury des Prix du Club des Assureurs, décernés sous l’égide de Jean-Pierre par des femmes journalistes. Moments joyeux que ceux-là tenant, avant tout, à la convivialité de Jean-Pierre.
Tourné vers les autres, Jean-Pierre rassemblait et les Journées du Courtage, événement qu’il avait créé, en sont la parfaite démonstration. En tant qu’instigateur des dîners caritatifs du Club des Assureurs, il déployait une énergie phénoménale pour de nobles causes tout en restant d’une modestie à toute épreuve. Il y a eu ensuite cette maladie qui l’a éloigné du devant de la scène et la souffrance de le voir se battre contre elle puis l’immense joie de le voir revenir parmi nous lorsque son état s’est amélioré après s’être vu remettre l’Ordre national du Mérite. Il avait partagé avec nous le bonheur de recevoir une décoration par une soirée très émouvante – à son image – et était à nouveau présent à des événements. A le voir reprendre sa place, nous espérions sa rémission. La maladie ne l’a pas épargné. L’absence de Jean-Pierre se fera cruellement sentir à l’ANJA où il était administrateur, comme ailleurs dans notre milieu.
Geneviève Allaire
Journaliste indépendante spécialisée en assurances


Je connaissais Jean-Pierre depuis plus de 20 ans et mes débuts à la Lettre de l’Assurance.  » Salut beau gosse « , me bonjourait-il à chaque fois qu’on se voyait. Même lorsqu’il était au cœur d’un événement qu’il organisait et qu’il était à la course dans les allées du Palais des Congrès, il prenait toujours le temps d’un échange. Bienveillant, disponible.
Quand j’ai pris en charge la vente de stands pour le Salon de l’Assuré, il m’a immédiatement proposé de se voir pour me faire partager ses techniques de vente. Nous nous sommes vus et j’ai vite compris que les techniques c’était bien, mais qu’être Jean-Pierre c’était mieux. Généreux, toujours vers l’autre.
Jean-Pierre aimait rire, même de lui. On s’amusait souvent avec mon père de ne pas parvenir à lui faire enlever sa cravate dans les congrès d’assureurs à l’ambiance un peu plus « relâche » du sud de la France. Elégant, respectueux.
Jean-Pierre était sans doute personnage mais il était surtout une belle personne. Et si je suis très triste qu’il soit parti, je suis avant tout très heureux de l’avoir connu.
Louis-Christian de Baudus
Délégué Général de l’ANJA

 

Jean-Pierre,
Au moment de te dire au revoir, je me souviens que tu savais dire bonjour avec classe. Un jour où je ne m’y attendais pas, tu m’as glissé une Sophie la Girafe dans les mains pour une petite personne qui m’est chère et qui venait juste de venir au monde. C’était un chouette cadeau. A l’image de ta générosité et de ta gentillesse. Tu vas nous manquer.
Laurent Thévenin
Journaliste Les Echos

 

 

 

A propos de l'auteur

Louis-Christian De Baudus

Louis-Christian De Baudus

Ancien journaliste de la Lettre de l'Assurance, où il a occupé les fonctions de rédacteur, rédacteur en chef et directeur de la publication de 1997 à 2013, Louis-Christian de Baudus est spécialisé dans la communication et l'événementiel, avec notamment à son actif l'organisation de manifestations telles Rendez-Vous Riviera, les Entretiens de la Prévoyance ou encore le Salon de l'Assurance. Depuis 2016, Louis-Christian de Baudus est délégué général de l'Association Nationale des Journalistes de l'Assurance (ANJA).

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